Ce matin, après une nuit de tempête, quelle surprise de voir de la neige collée à la vitre ! Mardi on sortait encore à cheval en t-shirt et Chéri mesurait 38° au soleil devant l'atelier.
Sinon, quelques soucis pour Jamaique, notre vieille jument de 29 ans. Du pus qui suinte par le naseau, selon le vétérinaire ce devait être un abcès à une dent, mais la dentiste des chevaux est venue hier et n'a rien trouvé dans la bouche à part quelques pointes qu'elle a égalisées. Donc, c'est ailleurs... le traitement antibiotique est terminé depuis vendredi, mais doit faire effet retard durant 10 jours. On suit ça attentivement.
De mon côté, une bonne grippe depuis le début de la semaine, qui m'a bien embêtée. Heureusement depuis deux jours je n'ai plus de fièvre, il me reste à supporter le rhume et la toux, en attendant qu'ils se lassent...
Notre Pioupiou, la petite pie tombée du nid ce printemps et qu'on avait sauvée a été tirée par des chasseurs. Bravo ! Faut vraiment être abruti. Et dans le parc des chevaux, encore ! Bref. Mon papa qui était chasseur doit se retourner dans sa tombe, lui qui était ce que j'appelle vraiment un chasseur, et non pas un con qui tire sur tout ce qui bouge, pourvu que ça fasse boum et que ça saigne ! Je suis très fâchée et très triste. La chasse, ça ne se conçoit dans nos pays que dans le sens de la régulation de la faune. Je ne comprends pas ce qui se passe dans la tête de quelqu'un qui, voyant un oiseau dans un jardin, tire dessus. Pas un oiseau qui se mange, non ! Juste un oiseau, libre et confiant.
Mais, si on part par là, il y a tant et tant de choses que font les gens et que je trouve absurde que je me demande si c'est moi qui suis bizarre ou si c'est notre monde qui ne tourne pas rond.
Passons à autre chose, ça me fiche mal au ventre !
Sur le chevalet, en ce moment:
Oui, faut peindre du calme, du zen ! Comme une compensation. Ou alors pour l'équilibre. Oui, plutôt pour l'équilibre.
Et jamais seule à l'atelier. Les fidèles sont toujours là:
De vous montrer Carla à l'atelier me fait penser à une petite histoire de chasseurs - encore ! Avant-hier il y avait une battue au sanglier dans la colline. Les chasseurs étaient postés d'un côté de notre maison. Chéri faisait du feu au fond du jardin, à l'opposé des chasseurs. On entend que les chasseurs tirent. Puis Chéri entend Carla qui vient vers lui en courant. Il a pensé qu'elle avait eu peur du coup de feu. Les branches sèches qui cassent sous son poid, le bruit de son souffle "spécial bouledogue qui court". Il se tourne et dit: "Carla, tu as eu peur ?"... et voit arriver 4 sangliers qui lui passent à côté en courant. Carla dormait tranquillement sur un fauteuil ! Ha, on a bien ri ! Bon, aussi, trois gros et un jeune sanglier qui passent à un mètre et demi, ça fait drôle tout de même. C'est pas des petits trucs légers, disons ! Et les chasseurs ? Ben... ils n'ont rien vu et nous, on n'a rien dit.
Voilà pour la note du dimanche. Bonne semaine à vous qui aurez eu le courage de me suivre jusque là !
Et prenez bien soin de vous, surtout !
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