‘objectif de cette semaine est de se définir soi-même, ce qui constitue la principale composante de la reconquête de sa créativité. Vos besoins, vos désirs personnels et vos intérêts vont s‘affirmer.
1. Devenir sain
Avoir confiance en sa créativité représente, pour beaucoup, une nouvelle conduite. Il est possible qu’au départ cela paraisse assez inquiétant, non seulement pour nous, amis aussi pour nos proches. Nous pouvons nous sentir – ou paraître – fantasques. Ce caractère fantasque, c’est une façon normale de ne pas rester englué, de nous libérer de la boue qui nous a bloqué. Il st important d’avoir présent à l’esprit que dans le premier élan, devenir sain c’est presque comme devenir fou.
Il y a un flux et un reflux caractéristique du processus par lequel nous retrouvons notre Moi créateur. La sensation de puissance va se développer en nous, tout comme peuvent s’amplifier certaines crises de doute sur soi. Cela est normal, et nous pouvons gérer ces crises plus violentes si nous les considérons comme des symptômes de notre reconquête.
Ces attaques peuvent venir de l’intérieur comme de l’extérieur. Une fois reconnues, nous pouvons les neutraliser si on les imagine comme une sorte de virus infectant la créativité.
Ne laissez pas le doute que vous avez de vous-même se transformer en sabotage pour vous.
2. Camarades pernicieux
La créativité fleurit quand nous nous sentons en sécurité et lorsque nous nous acceptons. Votre artiste, comme un petit enfant, est plus heureux quand il se sent en sécurité. Nous devons apprendre à choisir pour notre artiste des compagnons sûrs. Un entourage nocif peut faire chavirer la croissance de notre artiste.
Sans aucune surprise, les compagnons les plus pernicieux pour nous, créateurs en reconquête, sont ceux dont la créativité est toujours bloquée. Notre reconquête les menace.
Lorsque nous étions bloqués, nous avons souvent ressenti comme de l’arrogance et de l’autodétermination le fait de nous considérer comme des artistes créateurs. La vérité, c’est que c’est de l’autodétermination de refuser de prendre conscience de notre créativité. Bien sûr, ce refus a ses bénéfices secondaires.
Nous pouvions nous étonner et nous préoccuper de notre arrogance alors que nous aurions dû être assez humble pour demander de l’aide afin e surmonter notre peur. Nous pouvions fantasmer sur l’art plutôt que faire notre travail.
Vos amis bloqués peuvent trouver votre reconquête gênante. Vous être débarrassé de vos blocages peut déranger: eux aussi, ils pourraient prendre des risques créatifs authentiques plutôt que de se figer dans le cynisme. Soyez vigilant au sabotage subtil provenant de vos amis. Actuellement, vous ne pouvez pas vous permettre d’écouter leurs doutes bien intentionnés qui vont réactiver les vôtres. Soyez particulièrement vigilant à toute remarque relative à votre égoïsme ou à votre changement (pour nous, ce sont des mises en garde, écrites à l’encre rouge, un moyen de nous influencer pour que nous reprenions nos vieilles habitudes, cela au nom du confort d’autrui et non du nôtre.)
Il est facile de manipuler les artistes bloqués en faisant agir la culpabilité. Vous allez rencontrer de nouveaux soutiens dès que vous commencerez à vous soutenir vous-même.
Veillez prudemment à protéger l’artiste que vous venez de faire renaître en vous. Souvent, la créativité est bloquée parce que nous acceptons les plans que d’autres personnes ont conçus pour nous. Nous voulons nous réserver du temps pour notre travail créatif, mais nous sentons que, pendant ce temps, nous devrions faire autre chose. En tant que créateur bloqué, nous ne nous focalisons pas sur les responsabilités que nous avons envers nous-même, mais sur celles envers les autres. Nous avons tendance à penser qu’une telle conduite fait de nous une bonne personne. Ce n’est pas ainsi. Cela fait de nous des gens frustrés.
L’essentiel, pour nourrir notre créativité, c^’est de nous nourrir nous-même. Par notre propre maternage, nous nourrissons notre lien intérieur avec le Grand Créateur. Par le biais de ce lien, notre créativité va se déployer. De nouvelles voies vont se dessiner. Nous avons besoin de croire dans le Grand Créateur et d’avoir la foi.
Soyez aimable mais ferme et tenez bon. Ce que vous pouvez faire de mieux pour vos amis, c’est d’être pour eux un exemple de la créativité retrouvée. Ne laissez pas leurs craintes et leurs doutes vous faire dérailler.
Donc, dès maintenant, protégez votre artiste. Tracez un cercle sacré autour de votre reconquête. Donnez-vous la foi. Soyez persuadé d’être sur bonne voie. Vous l’êtes.
Vous apprendrez qu’il est réellement plus facile d’écrire que de ne pas écrire, de peindre que de ne pas peindre, etc. Vous apprendrez à profiter de votre appartenance à une chaîne créative et à renoncer au besoin d’en contrôler le résultat. Vous découvrirez la joie de pratiquer votre créativité. Le processus, et non le produit, deviendra votre cible.
Votre propre guérison constitue le plus grand message d’espoir pour les autres.
3. Les importuns tyranniques
Ce que font les créateurs pour éviter d’être créatifs, c’est avoir des relations avec des importuns tyranniques. Ce sont des gens qui déclenchent les foudres. Ils ont souvent beaucoup de charisme, de charme, un esprit hautement inventif et sont très persuasifs. Et, pour les personnes de leur entourage qui veulent créer, ils sont énormément destructeurs. Vous connaissez le genre : charismatiques mais sans contrôle, avec de nombreux problèmes, mais à court de solutions.
Les importuns sont le genre de personnes qui peuvent prendre en main votre vie entière. Les importuns aiment le drame. S’ils peuvent le provoquer, ils en sont l’étoile. Tout le monde autour d’eux fonctionne comme une caste de soutien, choisissant leurs répliques, leurs entrées et sorties, selon les quatre volontés (folles) des importuns.
Certains importuns, parmi les plus destructeurs que j’aie jamais rencontrés, sont eux-même des artistes célèbres. C’est le genre d’artiste à dire du mal de nous, les autres artistes. Souvent plus grands que nature, ils acquièrent ce statut en puisant l’énergie vitale de ceux qui les entourent. C’est pourquoi beaucoup d’artistes parmi les plus fous sont souvent entourés d’un cadre de supporters qui possèdent autant de talent qu’eux mais qui sont déterminés à corrompre leurs propres talents au service du Roi de l’Importunité.
Qu’ils apparaissent comme votre mère autoritaire, votre chef maniaque, votre ami dans le besoin ou votre conjoint entêté, les importuns de votre vie ont en commun des conduites destructrices, nuisibles à tout travail de création soutenable.
Les importuns attendent es égards spéciaux. Ils possèdent une vaste panoplie de maux mystérieux qui nécessitent, de votre part, une attention particulière.
Les importuns ne tiennent pas compte de votre réalité. Peu importe vos impératifs ou votre projet professionnel à ce moment-là, les importuns négligeront vos besoins.
Les importuns court-circuitent les relations de leur entourage. Ils dressent les personnes de leur entourage les unes contre les autres afin de maintenir leur position centrale au pouvoir (c’est ainsi qu’ils peuvent se nourrir le plus directement possible des énergies négatives qu’ils brassent.)
Les importuns sont experts en reproches. Quand les choses vont mal, rien n’est jamais de leur faute et, à les entendre parler, c’est généralement de la vôtre.
Les importuns créent des drames – mais rarement des drames auxquels ils appartiennent. Les importuns sont souvent des créateurs bloqués eux-mêmes. Puisqu’ils ont peur d’exploiter leur propre créativité, ils ne sont pas du tout disposés à accepter cette même créativité chez les autres. Cela les rend jaloux. Cela les menace. Cela les rend pénibles – à vos dépens. Très attachés à leur organisation, les importuns imposent aux autres leurs propres emplois du temps. En d’autres termes, tout ce qui est important pour vous passe à l’arrière plan et est banalisé par rapport à la situation personnelle critique de l’importun.
Les importuns détestent les emplois du temps, à l’exception du leur. Dans les mains d’un importun, le temps est l’outil principal qui permet les abus. Si vous réclamez du temps pour vous, votre importun trouvera le moyen de vous le disputer, parce qu’il éprouve un besoin mystérieux de choses (c’est à dire de vous) juste au moment où vous avez besoin d’être seul.
Les importuns détestent l’ordre. Le chaos leur permet d’atteindre leurs buts. Quand vous commencez à vous ménager une place qui rend service à votre créativité et à vous-même, votre importun va, de manière abrupte, envahir cet espace avec ses propres projets.
Les importuns dénient qu’ils sont des importuns.
Si les importuns sont à ce point destructeurs, que faisons-nous avec eux ? La réponse, pour être brève mais brutale, est que nous-même sommes fou et que nous cherchons à nous détruire.
Vraiment ?
Oui. En tant que créateur bloqué, nous sommes prêt à faire presque n’importe quoi pour rester bloqué. Aussi effrayante et maltraitante que puisse paraître la vie avec un importun, nous l’estimons, cependant, moins menaçante que prendre la pari de vivre une vie créative qui nous est propre. En prenant cette peur comme excuse, nous continuons à permettre aux autres de nous maltraiter.
Si, actuellement, vous êtes impliqué avec un importun, il est très important pour vous d’admettre ce fait. Admettez que vous êtes utilisé – et admettez que vous utilisez votre propre bourreau. Votre importun est un blocage que vous vous êtes choisi pour vous détourner de votre propre trajectoire. De la même façon que vus êtes exploité par votre importun, vous aussi, vous utilisez cette personne pour bloquer votre flux créateur.
4. Le scepticisme
Maintenant que nous avons parlé des personnes qui peuvent présenter un obstacle à notre reconquête, jetons un coup d’œil à cet ennemi interne que nous abritons en nous. Le plus grand obstacle dans la recherche d’une vie plus épanouie est le scepticisme profondément ancré en nous. Cela pourrait s’appeler le doute secret. Ils peuvent nous saboter entièrement. Il est nécessaire d’arrêter ce processus et de l’exploiter. « Je commence à remarquer que plus je laisse explorer en moi la possibilité d’une puissance qui fasse le bien, plus je m’aperçois que d’heureuses coïncidences se produisent dans ma vie. Je ne peux croire que je sois vraiment guidée. C’est simplement trop étrange… »
Imaginer qu’une main invisible pourrait nous aider nous paraît étrange parce que nous doutons encore que ce soit bien pour nous d’être créateur. En adoptant cette attitude très arrêtée, non seulement nous regardons les dents des chevaux qu’on nous offre, mais aussi nous leur claquons la croupe pour qu’ils disparaissent de notre vie le plus vite possible.
Une des choses qui vaut le plus la peine d’être notée dans une reconquête créative, c’est notre hésitation à prendre au sérieux le fait que l’univers pourrait tout simplement coopérer avec nos nouveaux plans d’enrichissement. Nous sommes devenus assez courageux pour tenter la reconquête, mais nous ne voulons pas que l’univers y prête réellement attention. Nous nous sentons encore trop en fraude pour gérer un peu de succès. Quand il arrive, nous voulons partir. Quand notre petite expérience conduit à ce que l’univers ouvre une porte ou deux, nous commençons à reculer, tout timide : « Eh ! Vous ! Qui que vous soyez ! Pas si vite ! »
J‘aime à imaginer l’intelligence comme une pièce. Dans cette pièce, nous gardons toutes nos idées habituelles sur la vie, Dieu, sur ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. La pièce a une porte. Cette porte est toujours légèrement entrouverte et l’extérieur est baigné d’une lumière éblouissante. Las-bas, dans cette lumière éblouissante abondent les nouvelles idées jugées trop éloignées de nous et donc nous les laissons dehors. Les idées qui nous mettent à l’aise sont dans la pièce avec nous. Les autres idées sont dehors, et nous les laissons dehors.
Dans notre vie ordinaire, avant la reconquête, quand nous entendions quelque chose d’étrange et de menaçant, nous prenions tout simplement la poignée de la porte et nous fermions la porte. Rapidement.
Un travail intérieur déclenchant des changements de la réalité externe ? Ridicule ¨Claquez la porte… Dieu se préoccupant de m’aider dans ma propre reconquête créative ? Claquons la porte… La synchronicité soutenant mon artiste avec des coïncidences fortuites ‘ Claquons la porte, claquons la porte, claquons la porte…
Dans la reconquête de notre créativité, il est nécessaire d’essayer d’avoir une autre approche. Laissons gentiment de côté notre scepticisme et, quand une idée bizarre ou une coïncidence passe trop rapidement, donnons-nous gentiment un petit coup de coude pour ouvrir un peu plus la porte.
Plus que tout autre chose, la reconquête créative est un exercice d’ouverture d’esprit. A nouveau, imaginez votre esprit sous la forme d’une pièce avec la porte légèrement entrouverte ? Pousser un peu plus la porte, légèrement entrouverte ? Poussez un plus la porte, c’est ce qui conduit à l’0uverture d’esprit. Commencez, cette semaine, à pratiquer consciencieusement votre ouverture d’esprit.
5. L’attention
Très souvent, un blocage créatif est manifeste lorsque nous nous plongeons dans les fantasmes. Plutôt que de travailler ou de vivre le présent, nous perdons notre temps à nous complaire à imaginer ce qui aurait pu ou aurait du se passer. Un des grands malentendus sur la vie artistique est qu’il occasionne beaucoup de désœuvrement. La vérité est qu’une vie créative implique beaucoup d’attention. L’attention est un moyen d’établir des liens et de survivre. La survie repose sur la santé mentale et la santé mentale repose sur le fait de prêter attention. Le succès ou l’échec, la vérité d’une vie à vraiment peu avoir avec sa qualité. La qualité de l vie est toujours proportionnelle à la capacité à prendre du plaisir. La capacité à prendre du plaisir est le cadeau de pouvoir prêter attention.
Pendant une année, alors qu’une histoire d’amour longue et gratifiante se défaisait, sans grâce et par embardées, l’écrivain May Sarton tenait un journal : Journal d’une solitude. Elle y rapporte les souvenirs qui se rattachent à son retour chez elle, après un week-end particulièrement douloureux avec son amant. En entrant dans la maison vide, elle se remémore la chose suivante : « Je fus arrêtée sur le seuil de mon bureau par un rayon de soleil sur un chrysanthème de Corée, l’éclairant comme un point de lumière, des pétales d’un rouge profond et un centre jaune comme un bouton d’or chinois… Le voir, c’était comme recevoir une transfusion de lumière automnale. » Ce n’est pas un hasard que May Sarton utilise le mot transfusion. La perte de son amant était une blessure et, dans ses réponses à ce chrysanthème, dans le fait de prêter attention, la guérison de Sarton commençait.
La récompense pour avoir prêté attention est toujours source de guérison. Cela peut commencer par la guérison d’une douleur particulière – l’amant perdu, l’enfant malade, le rêve en morceaux. Mais ce qui est guéri, en définitive, c’est la douleur qui est sous-jacente à toute douleur : la douleur de savoir que nous sommes tous, comme le formule Rilke, « indiciblement seuls ». Plus que tout, prêter attention c’est créer des liens. Je l’ai appris comme la plupart des autres choses, presque par hasard.
En écrivant sur l’attention, je me rends compte que j’ai beaucoup écrit sur la souffrance. Ce n’est pas une coïncidence. Pour certains, cela peut être différent, mais la souffrance est ce qui m’a appris à prêter attention. Dans les moments de souffrances où l’avenir est trop terrifiant à envisager et le passé trop douloureux à se remémorer, m’ai appris à prêter attention à l’instant présent. L’instant précis que je vivais était, pour moi, toujours ma seule place sûre. Chaque moment, pris seul, était toujours supportable. L’instant présent, juste maintenant, je vais bien. En en ayant pris conscience, j’ai commencé à remarquer que chaque instant n’était pas sans beauté.
Code de la route
Pour être un artiste, je dois :
1. Me présenter à la page blanche. Utiliser la page pour me reposer, rêver, essayer.
2. Remplir le puis en prenant soin de mon artiste.
3. Me fixer de petits objectifs faciles à atteindre et les atteindre.
4. Prier pour être guidé, avoir du courage et de l’humilité
5. Me souvenir qu’il est beaucoup plus difficile et plus douloureux d’être un artiste bloqué que de faire le travail.
6. Etre toujours sensible à la présence du Grand Créateur qui guide et aide mon artiste.
7. Choisir des compagnons qui m’encouragent à faire le travail et non ceux qui ne parlent que de faire le travail ou des raisons pour lesquelles je ne fais pas le travail.
8. Me souvenir que le Grand Créateur aime la créativité.
9. Me souvenir que mon travail, c’est de faire le travail, et non de juger le travail.
10.Placer ce signe sur mon lieu de travail : « Grand Créateur, je prendrai soin de la quantité. Vous prendrez soin de la qualité. »
7. Exercices de la semaine
1. Lecture affirmative. Tous les jours, matin et soir, tranquillisez-vous et concentrez-vous sur la lecture des « Principes de base ». Soyez vigilant à tout changement dans votre attitude. Pouvez-vous déjà remarquer une diminution de votre scepticisme ?
2. Où passe votre temps ? Faites une liste des cinq activités principales de cette semaine. Combien de temps avez-vous consacré à chacune d’elles ‘ Lesquelles ovuliez-vous faire et lesquelles étiez-vous obligé de faire ? combien de temps consacrez-vous à aider les autres et à ignorer vos propres désirs ?Certains de vos amis bloqués ont-ils déclenché des doutes chez vous ?
3. Carte de sécurité. Prenez une feuille de papier. Dessinez un cercle. Dans ce cercle, inscrivez les points que vous avez besoin de protéger. Placez-y ceux que vous jugez bons pour votre soutien. A l’extérieur du cercle, nommez les sujets dont vous pensez devoir vous protéger actuellement. Placez cette carte de sécurité près de l’endroit oû vous écrivez vos pages du matin et utilisez-la pour soutenir votre autonomie. Ajoutez des noms dans les sphères intérieures et extérieures selon le cas.
4. Citez vingt choses que vous aimez faire. Quand était-ce la dernière fois que vous vous êtes permis ces choses-là ? A côté de chaque entrée, placez une date. Ne soyez pas surpris s’il s’est passé des années sans que vous ayez pratiqué une activité favorite. Cela changera. Cette liste est une excellente ressource pour vos rendez-vous d’artiste.
5. A partir de la liste indiquée ci-dessus, écrivez deux activités favorites que vous avez évitées de faire et qui pourraient constituer les objectifs de cette semaine.
6. Replongez-vous dans la semaine 1 et lisez les affirmations. Notez celles qui ont déclenché le plus de réactions en vous. Souvent, celle qui paraît la plus ridicule est la plus significative. Ecrivez trois affirmations choisies cinq fois par jour dans vos pages du matin, assurez-vous d’y inclure les affirmations énoncées après les propos impulsifs.
7. Retournez à la liste de la semaine dernière sur les vies imaginaires. Ajoutez-y cinq vies supplémentaires. A nouveau, vérifiez si vous pouvez vivre de petits morceaux de ces vies-là dans votre propre vie.
8. Gâteau de vie. Dessinez un cercle. Divisiez-le en six parts de gâteau et mettez une étiquette sur chacune d’elles. L’une sera spiritualité, l’autre exercice, l’autre encore jeu et ainsi de suite. Travail, amis et Romance/aventure. Placez un point dans chaque tranche au degré où vous vous sentez réalisé dans ce domaine (ordre croissant de l’intérieur vers l’extérieur). Reliez les points. Cela vous indiquera les domaines dans lesquels vous devrez vous améliorer. Au début, ne soyez pas surpris si votre gâteau de vie ressemble à une tarentule. Au fur et à mesure que votre reconquête avance, votre tarentule peut se transformer en mandale. En travaillant avec cet outil, vous remarquerez que certains domaines de votre vie se sont appauvris parce que vous n’y consacrez que très peu de temps ou pas du tout. Utilisez les petits instants de liberté dont vous disposez pour modifier ce schéma.
9. Dis petites changements. Répertoriez dix changements que vous souhaiteriez faire pour vous-même, du plus significatif au plus petit ou vice-vers. Faites une liste. Etant donné que les pages du matin nous donnent un petit coup de pouce pour nus élonger davantage dans le présent où nous faisons plus attention à nos vies actuelles, un petit changement – telle une salle de bains nouvellement repeinte – peut signifier, au sens grand et luxueux du terme, prendre soin de soi.
10.Sélectionnez ce qui sera l’objectif de votre semaine.
11.Maintenant faites-le.
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